AUTRE MAITRE

 

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Georges Ivanovitch Gurdjieff

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Textes de Gurdjieff 

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GEORGES IVANOVITCH GURDJIEFF

 

GURDJIEFF, GEORGE IVANOVITCH  est né en 1877, à Alexandropol, une ville russe aux confins de la Perse. Sa famille aurait d'anciennes origines grecques et aurait vécu dans le Caucase, en Géorgie ou en Arménie.

L'on ne sait presque rien de ses premières années, si ce n'est qu'il est éduqué par son père, un poète populaire, et par des moines arméniens. Il voyage dans de nombreux pays, au Moyen-Orient et en Asie centrale, entrant en contact avec le bouddhisme et l'islamisme et tirant son inspiration des enseignements des maîtres qu'il rencontre pendant son voyage.

Au début de la Première Guerre mondiale, il arrive à Moscou et les années suivantes il se rend à Saint-Pétersbourg, à Essentuki et à Tiflis (Tbilissi) où il fonde son Institut pour le Développement Harmonieux de l'Homme.

La situation politique et militaire de ce qui reste de l'Empire tsariste le pousse à voyager tout d'abord à Constantinople puis à Berlin. En 1922, il arrive à Paris et au mois d'octobre de la même année, il transfère son Institut à Fontainebleau, principal centre de diffusion et de connaissance de ses enseignements jusqu'en 1934. Au milieu des années 20, il est victime. d'un accident et son activité semble se réduire : c'est peut-être pour cette raison qu'il commence à écrire à cette période. À partir de 1932, Gurdjieff s'établit à Paris où il meurt. 

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SON OEUVRE

Parmi ses oeuvres les plus importantes, nous pouvons citer Tout et toute chose, en trois volumes dont le premier paraît en 1950 sous le titre de Récits de Belzébuth à son petit-fils. Son autobiographie, Rencontres avec des hommes remarquables (1963) est particulièrement utile pour comprendre la formation de Gurdjieff.

Plusieurs personnes, ayant connu directement le maître, ont contribué à diffuser son ouvre dans le monde. Nous pouvons notamment citer le mathématicien et homme de science Ouspensky, auteur de l’œuvre Fragments d'un enseignement inconnu (1949) qui est une somme exemplaire de l'enseignement de Gurdjieff ; le compositeur ukrainien Thomas de Hartmann (avec son épouse Olga) qui, outre la publication de son oeuvre Notre vie avec Gurdjieff, a créé avec lui les musiques utilisées pour les danses sacrées et Jeanne Salzmann, chorégraphe qui a contribué à diffuser la connaissance des mouvements des danses sacrées mises au point par Gurdjieff. 

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SA PENSEE

Comme c'est le cas pour tout vrai maître spirituel, l’œuvre de Gurdjieff ne peut être véritablement comprise si l'on se contente de lire ses écrits ou ceux de ses élèves.

La méthode utilisée se fonde sur une relation maître/élève et il est donc impossible de le reconstituer sans parcourir le même chemin. Dans les centres qui s'inspiraient (et s'inspirent aujourd'hui encore) de ses enseignements, on accorde beaucoup d'importance au travail manuel, à la méditation, à la musique et à la danse. L'objectif de cette approche est d'éveiller une véritable conscience de soi, en particulier grâce à une modification de la perception de son propre corps, en partant de la vie de la personne elle-même.

George Ivanovitch Gurdjieff (FS)

Sur la base de ce principe, il faut développer cette nouvelle conscience de soi grâce à des exercices spécifiques qui amènent, progressivement, au développement harmonieux de l'homme. Le travail sur soi est mené en petits groupes.

L'un des aspects les plus intéressant de Gurdjieff est que, contrairement à d'autres maîtres spirituels, il n'a pas créé autour de lieu un culte de la personnalité, même s'il a joué un rôle fondamental dans la vie de l'Institut qu'il a fondé et dans celle des autres Centres qui se sont inspirés de son enseignement.

Extraits de l'Encyclopédie de l'Esotérisme, Ed. De Vecchi, 2002

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Texte de GURDJIEFF

 

La première demande, la première condition, le premier test pour celui qui désire travailler sur lui-même est de changer son appréciation de lui-même. Il doit non pas s'imaginer, non pas simplement croire ou penser, mais voir des choses en lui-même qu'il n'avait pas vues auparavant, les voir réellement. Jamais son appréciation ne pourra changer tant qu'il ne verra rien en lui-même. Et pour qu'il voie, il faut qu'il apprenne à voir : c'est la première initiation de l'homme à la connaissance de soi.

Avant tout il faut qu'il sache ce qu'il doit regarder. Une fois qu'il le sait, il doit faire des efforts, tenir son attention, regarder constamment, avec ténacité. A force de maintenir son attention, de ne pas oublier de regarder, un jour peut-être il pourra voir. S'il voit une fois, il peut voir une seconde fois, et si cela se répète il ne pourra plus ne pas voir. C'est là l'état à rechercher, le but de notre observation ; c'est de là que naîtra le vrai désir, le désir irrésistible de devenir ; de froids nous deviendrons chauds, vibrants ; nous serons touchés par notre réalité.

Georges Gurdjieff, « Première initiation » in Question de, n° 50, Éd. Retz, Paris, 1983, p. 34.

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