DEUXIEME TRIMESTRE 2004 :

LES PARABOLES

 

semaine 14

 

semaine 15 semaine 16  

semaine 17

semaine 25

semaine 26

 

semaine 18

semaine 24

semaine 19

semaine  23

 

semaine 22

 

semaine 21

semaine 20

 

Accueil

Les Maîtres spirituels

horizontal rule

semaine 14

Les Villes

de Lanza Del Vasto

Que font-elles de nécessaires les villes ?

Font-elles le blé du pain qu'elles mangent ?

Font-elles la laine du drap qu'elles portent ?

Font-elles du lait ? Font-elles un oeuf ? Font-elles le fruit ?

Elles font la boîte. Elles font l'étiquette.

Elles font les prix. Elles font la politique.

Elles font la réclame. Elles font le bruit.

Elles nous ont ôté l'or de l'évidence et l'ont perdu.

Extraits de "Principes et préceptes du retour à l'évidence".

http://clionet.clio.it/comune/Lanza.htmLanza del Vasto, italien de naissance (1901) et pèlerin par vocation, rejoint Gandhi en Inde en 1937.  Cette rencontre sera déterminante pour sa vie. Du Mahatma il recevra le nom de « Shantidas », Serviteur de la Paix, qu’il portera à travers le monde avec le message de la non-Violence. Philosophe et écrivain,  fondateur de l’Arche avec son épouse Chanterelle, il meurt le 5 janvier 1981 à Albacete (Espagne).

horizontal rule

  semaine 15

L'éléphant et les quatre aveugles.

d'un apologue hindou

 

Il y avait autrefois à Bénarès un Roi très sage. Il convoqua un jour dans son palais quatre aveugles de naissance. Puis il fait introduire un éléphant dans la grande salle du trône.

Il dit alors aux aveugles :

- vous allez toucher cette grosse chose et me dire ce que c'est.

Le premier toucha la queue et dit :

 - Bien sûr, c'est une corde !

Le deuxième toucha la trompe et déclara avec assurance :

- C'est un serpent !

Le troisième toucha une patte et affirma sereinement :

- C'est de toute évidence un tronc de bananier !

Le quatrième toucha le ventre et s'exclama :

Mais c'est une barrique !

Et ils se mirent à se disputer et à en venir aux mains...

L'insensé ne perçoit qu'une part des choses. Seul le sage connaît le tout. Ouvre ton esprit et ton cœur à la paix ! Et la paix règnera sur la terre.

   

horizontal rule

semaine 16

Les quatre nobles Vérités

de Bouddha

   

"Voici en vérité, ô moines, la sainte vérité sur la douleur : la naissance est douleur, la vieillesse est douleur, la maladie est douleur, la mort est douleur, l'union avec ceux que l'on n'aime pas est douleur, la séparation d'avec ceux que l'on aime est douleur, ne pas obtenir ce que l'on désire est douleur.

Voici en vérité, ô moines, la sainte vérité sur l'origine de la douleur. C'est la soif, qui fait revenir à l'existence, accompagnée de la passion du plaisir, qui trouve son plaisir ici et là, à savoir la soif des plaisirs des sens, la soif de l'existence, la soif de l'inexistence : la convoitise sous toutes ses formes.

Voici en vérité, ô moines, la sainte vérité sur la cessation de la douleur : c'est la cessation et le détachement absolu de cette soif, son rejet, son renoncement, sa libération : la fin  de toute convoitise.

Voici en vérité, ô moines, la sainte vérité du chemin qui mène à la cessation de la douleur : c'est la sainte Voie octuple, à savoir l'opinion correcte, la pensée correcte, la parole correcte, l'activité correcte, les moyens d'existence corrects, l'effort correct, l'attention correcte, la concentration correcte."

"Enseignements du Bouddha"

 

horizontal rule

 

semaine 17

Petites Béatitudes

Anonyme

 

Bienheureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes : ils n'ont pas fini de s'amuser

Bienheureux ceux qui savent distinguer une montagne d'une taupinière : il leur sera épargné bien des tracas.

Bienheureux ceux qui sont capables de se reposer, et de dormir sans chercher d'excuses : ils deviendront sages.

Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter : ils en apprendront des choses nouvelles !

Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux : ils seront appréciés de leur entourage.

Heureux êtes-vous si vous savez regarder sérieusement les petites choses et paisiblement les choses sérieuse : vous irez loin dans la vie.

Heureux êtes-vous si vous savez admirer un sourire et oublier une grimace:votre route sera ensoleillée.

Heureux êtes-vous si vous savez vous taire et sourire même lorsqu'on vous coupe la parole, lorsqu'on vous contredit ou qu'on vous marche sur les pieds : l'Evangile commence à pénétrer votre cœur.

Bienheureux surtout vous qui savez reconnaître le Seigneur, en tous ceux que vous rencontrerez : vous avez trouvé la vraie lumière, vous avez trouvé la véritable sagesse.

 

horizontal rule

semaine 18

Pourquoi

de Rabindranath Tagore

   

Pourquoi la fleur s'est-elle fanée ? 

Je la pressais contre mon cœur avec inquiétude et amour ; voilà pourquoi la fleur s'est fanée.

Pourquoi la rivière s'est-elle tarie ? 

Je mis une digue en travers d'elle afin qu'elle me servit à moi seule : voilà pourquoi la rivière s'est tarie.

Rabindranath Tagore [Rabindranath Thakur] : Poète indien (Calcutta, 1861 - Santiniketan, Bengale, 1941), auteur de plus de mille poèmes, de romans, de pièces dramatiques et de chants qui eurent une grande influence sur la littérature moderne de l'Inde. Son inspiration est mystique et patriotique. Il fut également un musicien et un peintre de talent. En 1921, il fonda au nord de Calcutta une université internationale (Santiniketan) destin"e à promouvoir les idéaux indiens de culture et de tolérance. (Prix Nobel de littérature, 1913.)

horizontal rule

semaine 19

Lao Tseu

Parabole de Chine

 

LAO TSEU voyageait un jour avec ses disciples. Ils rencontrèrent des bûcherons qui venaient d'abattre tous les arbres d'un bois, à l'exception d'un seul. L'arbre qui avait échappé au massacre était immense, si grand qu'une foule pouvait s'asseoir à son ombre. Lao Tseu envoya ses disciples s'enquérir de la raison du privilège accordé à cet arbre. Les bûcherons expliquèrent qu'il ne valait rien. I1 était inutilisable en menuiserie, son tronc et ses branches étant trop noueux. Comme combustible il était également sans intérêt, en brûlant il dégageait une fumée qui irritait les yeux. Voilà pourquoi nul ne se donnait la peine de le couper.

Cela amusa beaucoup Lao Tseu.

- Soyez comme cet arbre, dit-il a ses disciples. Ne cherchez pas les performances exceptionnelles. Si vous êtes utiles, on vous abattra et vous servirez de mobilier dans la maison de quelqu'un d'autre. Si vous êtes beau, on vous achètera comme élément décoratif. Suivez l'exemple de cet arbre. N'ayez aucune utilité particulière. Vous grandirez en paix et un jour des milliers de personnes savoureront l'ombre que vous projetterez...

horizontal rule

semaine 20

Peiwoh et la harpe apprivoisée

Conte de Chine

 

Il était une fois un bel arbre qu'un magicien transforma en harpe, une harpe-fée. Mais l'étonnant instrument ne devait faire entendre ses sons merveilleux que sous les doigts du plus grand musicien du monde.

C'est en vain que son propriétaire l'empereur de Chine, invita de grands artistes à en jouer. Ils ne tiraient de la harpe que des dissonances à en faire grincer les dents. Enfin arriva le prince des harpistes Peiwoh et le miracle se réalisa. Sous ses doigts s'éleva une mélodie admirable où l'on reconnaissait toutes les beautés de la nature, la splendeur des forêts au soleil levant, la douceur du clair de lune, les rumeurs du vent, le bruit caressant ou violent des vagues. Il rendait même perceptibles les effluves qui montent de la terre à toutes les saisons. L'empereur et sa cour étaient muets d'admiration. 

Le monarque parla enfin : "Quel est, dit-il au magicien, le secret de ta victoire ?" Il répondit: « Si tous les musiciens ont échoué, c'est parce qu'ils ne cherchaient à chanter qu'eux-mêmes. J'ai laissé la harpe libre de choisir son thème et en vérité je ne savais plus si c’était la harpe qui était Peiwoh ou si Peiwoh était la harpe. »

horizontal rule

semaine 21

Lorsqu'il faudra...

de Francis Jammes (1870 - 1966)

 

Lorsqu'il faudra aller vers vous, ô mon Dieu, faites

Que ce soit par un jour où la campagne en fête

Poudroiera. Je désire, ainsi que je fis ici-bas,

Choisir un chemin pour aller, comme il me plaira,

Au Paradis où sont en plein jour les étoiles.

 

Je prendrai mon bâton et sur la grande route

J'irai et je dirais aux ânes, mes amis :

Je suis Francis Jammes et je vais en Paradis

Car il n'y a pas d'enfer au pays du Bon Dieu...

 

Mon Dieu, faites qu'avec ces ânes je vous vienne.

Faites que, dans la paix, des anges nous conduisent,

Vers des ruisseaux touffus où tremblent des jeunes filles,

Et faites que, penché dans ce séjour des âmes,

Sur vos divines eaux, je sois pareil aux ânes

Qui mireront leur humble et douce pauvreté

A la limpidité de l'amour éternel.

 

JAMMES (Francis). • Écrivain français (Tournay, Hautes-Pyrénées, 1868-Hasparren, Pyrénées- Atlantiques, 1938). Inséparable du Béarn où il est né et du Pays Basque où il devait se fixer (1921), son oeuvre a bénéficié à ses débuts du suffrage de Mallarmé et d'André Gide. Sa vertu principale, la simplicité, est l'expression d'un accord parfait du sentiment et d'un langage qui atteint à l'extrême transparence pour exprimer l'humble réalité des êtres et des choses. Dès son premier recueil, De l'Angélus de l'aube à l'Angélus du soir (1898), il affirme son indifférence à l'égard de tout souci de forme et de métrique, utilisant le vers libre pour développer les thèmes qui ne cesseront plus d'alimenter sa poésie, la nature, l'enfance, les jeunes filles, l'exotisme, la mort. Le même lyrisme voilé et fervent se retrouve encore dans Le Deuil des primevères (1901) et Le Triomphe de !a vie (1902) ainsi que dans des romans imprégnés d'une délicate mélancolie (Clara d'Ellébeuse, 1899 ; Almaide d'Etremont, 1901). Cependant, l'amitié militante de Paul Claudel inspira au poète un retour au catholicisme (Clairières dans le ciel, 1906, où il se soumet à la loi de l'alexandrin ; Les Géorgiques chrétiennes, 1912, poème en sept chants qui célèbrent la geste d'une famille paysanne ; Les Quatrains 1923-1925). II devint, avec les années, une manière de patriarche rustique, sachant manifester, parfois avec véhémence, son hostilité aux courants nouveaux de la poésie (De tout temps à jamais, 1935). « Ame très simple et très compliquée », Jammes a entretenu une correspondance avec plusieurs écrivains qui furent ses contemporains et ses amis. Ses lettres ont été publiées (correspondance avec Colette, 1945; Albert Samain, 1946; Valery Larbaud, 1947; André Gide 1948).

 

horizontal rule

semaine 22

L'anneau magique

Conte soufi

      

    Il était une fois un roi puissant, riche et cependant rongé par l’inquiétude. Le monarque du royaume voisin menaçait ses frontières. Or, si le roi redoutait la maladie et craignait la vieillesse, il avait surtout une peur panique de la mort. Il convoqua les sages du pays :

- Il existe, paraît-il, un anneau magique qui réjouit l’affligé et rend triste l’homme heureux. Trouvez-le, j’en ai besoin.

Le roi rêvait de la clé qui ouvre la porte du bonheur comme celle du malheur. Il souhaitait acquérir la maîtrise des sentiments et ne plus être le fantoche. Il voulait échapper pour toujours à la souffrance et à la mort.

Les sages tinrent conseil sans parvenir à une conclusion. Ils se rendirent auprès d'un mystique soufi et demandèrent son aide. Le maître ôta sa bague et la leur donna :

- remettez cet anneau au roi, dit-il, et recommandez-lui de ne regarder sous le chaton que lorsqu'il se sentira à bout, désespéré. Sinon le message n'aura aucun effet.

La guerre ne tarda pas à éclater. Le roi, vaincu, prit la fuite. Il fit aller son cheval ventre à terre jusqu'à ce que la pauvre bête tombe morte d'épuisement. Le roi essaya de s'échapper à pied, mais dut admettre que les dés étaient jetés : devant lui s'ouvrait un précipice et l'ennemi était sur ses talons. Soudain, il se souvint de l'anneau. Il l'ouvrit et lut ce qui y était finement gravé :

"Ceci passera également..."

 

 

horizontal rule

semaine 23

Les semences

du Père Anthony de Mello

 

Une femme se voyait en rêve parmi les plus fabuleux magasins de la métropole. Toute surprise, elle découvrit Dieu lui-même derrière le comptoir le mieux fourni.

- Que vendez-vous donc ? lui demanda-t-elle.

- Tout ce que ton cœur désire, lui répondit Dieu

Emerveillée, la femme se décida à requérir les plus précieux joyaux qu'un être humain peut se prendre à souhaiter :       

- Je veux acheter la paix du cœur, l'amour, le bonheur, la sagesse et l’impunité contre toute crainte et toute angoisse.

Puis, en se reprenant elle ajouta :

- Pas pour moi seulement, mais pour tous les hommes.

Dieu sourit alors et lui dit

- Je crois que tu te trompes, mon amie, nous ne vendons pas les fruits, mais seulement les semences.

Disparu prématurément en 1987, à l'âge de 55 ans, Anthony De Mello est désormais considéré comme un des grands maîtres spirituels de notre temps. Ses oeuvres, publiées en plusieurs langues, connaissent un succès grandissant à travers le monde. Esprit profondément original. Il réussit, comme peu d'autres ont su le faire, une admirable synthèse entre les traditions orientales et la spiritualité de tradition chrétienne.

 

horizontal rule

semaine 24

Les outils

Saga suédoise

 

Il y avait une fois, il y a bien longtemps de cela, dans un petit village nordique, un atelier de charpentier. Un jour que le Maître était absent les outils se réunirent en grand conseil sur l’établi. Les conciliabules furent longs et animés, ils furent même véhéments. Ils s’agissait d’exclure de la communauté des outils un certain nombre de membres.

L’un prit la parole : « Il nous faut, dit-il, exclure notre sœur la scie, car elle mord et elle grince des dents. Elle a le caractère le plus grincheux du monde. »

Un autre dit : « Nous ne pouvons conserver parmi nous notre frère le rabot qui a le caractère tranchant et qui épluche tout ce qu'il touche ».

« Quant au frère marteau, dit un autre, je lui trouve le caractère assommant. Il est tapageur. Il cogne toujours et nous tape sur les nerfs. Excluons-le ».

« Et les clous ? Peut-on vivre avec des gens qui ont le caractère aussi pointu ? Qu'ils s'en aillent! Et que la lime et la râpe s'en aillent aussi. A vivre avec elles, ce n'est que frottement perpétuel. Et qu'on chasse le papier de verre dont il semble que la raison d'être dans cet atelier soit de toujours froisser ! »

Ainsi discouraient en grand tumulte les outils du charpentier. Tout le monde parlait à la fois. L'histoire ne dit pas si c'était le marteau qui accusait la scie et le rabot la lime, mais il est probable que c'était ainsi, car à la fin de la séance, tout le monde se trouvait exclu.

La réunion bruyante prit fin subitement par l’entrée du charpentier dans l’atelier. On se tut lorsqu'on le vit s'approcher de l'établi. Il saisit une planche et la scia avec la scie qui grince. La rabota avec le frère rabot au ton tranchant qui épluche tout ce qu'il touche. Le frère ciseau qui blesse cruellement, notre sueur la râpe au langage rude, le frère papier de verre qui froisse, entrèrent successivement en action. Le charpentier prit alors nos frères les clous au caractère pointu et le marteau qui cogne et fait du tapage. Il se servit de tous ses outils au méchant caractère pour fabriquer un berceau. Pour accueillir l'enfant à naître. Pour accueillir la Vie.

 

 

horizontal rule

semaine 25

Les ciseaux et l'aiguille

Conte Soufi

 

Un roi rendit un jour visite au grand mystique soufi Farid. S’inclinant devant lui, il lui offrit un présent d’une grande valeur, un objet d’une rare beauté, une paire de ciseaux en or incrustés de diamants. Farid prit les ciseaux en main, les admira et les rendit à son visiteur en disant :

-                     Merci Sire, pour ce cadeau précieux. L’objet est magnifique, mais je n’en ai pas l’usage. Donnez-moi plutôt une aiguille. Je n’ai que faire d’une paire de ciseaux.

-                     Je ne comprends pas, fit le roi, si vous avez besoin d’une aiguille, il vous faudra aussi les ciseaux !

-                     Non, expliqua Farid. Les ciseaux coupent et séparent. Je n’en ai pas besoin. Une aiguille par contre recoud ce qui a été défait. Mon enseignement est fondé sur l’amour, l’union, la communion. Il me faut une aiguille pour restaurer l’unité. Les ciseaux déconnectent et tranchent. Apportez-moi une aiguille ordinaire quand vous reviendrez me voir, cela suffira. 

Conte Soufi

 

 

horizontal rule

semaine 26

Les trois tamis

de Socrate

 

Un jour, un homme vint trouver le philosophe Socrate et lui dit :

- Écoute, Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s'est conduit.

- Je t'arrête tout de suite, répondit Socrate. As tu songé à passer ce que tu as à me dire au travers des trois tamis ?

Et comme l'homme le regardait d'un air perplexe, il ajouta :

- Oui, avant de parler, il faut toujours passer ce qu'on a à dire au travers des trois tamis. Voyons un peu ! Le premier tamis est celui de la vérité. As-tu vérifié que ce que tu as à me dire est parfaitement exact ?  

- Non, je l'ai entendu raconter et...

- Bien ! Mais je suppose que tu l'as au moins fait passer au travers du second tamis, qui est celui de la bonté. Ce que tu désires me raconter, est-ce au moins quelque chose de bon ? L'homme hésita, puis répondit :

- Non ce n'est malheureusement pas quelque chose de bon, au contraire...

- Hum ! dit le philosophe. Voyons tout de même le troisième tamis. Est-il utile de me raconter ce que tu as envie de me dire ?

- Utile ? Pas exactement...  

- Alors, n'en parlons plus ! dit Socrate. Si ce que tu as à me dire n'est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère l'ignorer. Et je te conseille même de l'oublier...

 

Apologue* du philosophe grec Socrate (V-IV siècle avant notre ère)

horizontal rule

   

Sommaire des Maîtres spirituels

Accueil

Les textes de la semaine

Pour rejoindre ces poètes :

 Jules Supervielle / Colette / Pierre Dhainaut / Roberto Juarroz / André du Bouchet / Eugène Guillevic