MAITRE CHRETIEN
(Skopje, 1910 - 6 septembre 1997)
Missionnaire au service des plus pauvres du monde entier
Gonxha Bojaxhin est le vrai nom de Mère Teresa. Née le 27 août 1910 à Skopje, en ex-Yougoslavie, de parents albanais, elle a toujours dit avoir eu une enfance heureuse. Dès l'âge de 12 ans, elle ressent une profonde vocation religieuse. C'est au pied de la Madone des Montagnes Noires, où elle se rend fréquemment en pèlerinage, qu'elle décide de se dévouer au travail missionnaire en Inde.
En 1929, elle entre dans la congrégation irlandaise de Notre-Dame de Loreto, et part vers les sommets neigeux de Darjeeling (Inde) pour y faire son noviciat. À cette époque, rien ne la prédestine à aider les plus pauvres, puisque pendant dix-huit ans elle enseigne à Calcutta, dans le magnifique couvent des sueurs de Loreto où l'on s'occupe de l'éducation des de jeunes filles de milieu aisé. Le 24 mai 1937, elle fait ses vœux perpétuels en prenant le nom de Thérèse en l'honneur de sainte Thérèse de Lisieux, patronne des missions par la prière et la souffrance.
Presque dix ans après, en partant effectuer sa retraite annuelle à Darjeeling, Mère Teresa eut une inspiration qu'elle nomme en souriant le second appel dans sa vocation : vivre au milieu des plus pauvres. Mais pour suivre cet ordre intérieur, il lui faut attendre jusqu'au mois d'août 1948 pour obtenir enfin la permission de quitter la quiétude de son couvent, endosser un simple sari de coton bordé de bleu et se lancer dans un nouvel apostolat. Après un court stage médical à Patna, elle rentre à Calcutta en décembre 1948 et, tout en logeant chez des amis bengalis, elle prend contact avec toute la misère de la rue. Elle n'a que quelques roupies en poche et tout l'amour pour le Christ. Elle commence par donner des cours d'écriture aux enfants illettrés du quartier pauvre de Motijhill et ramasse les malades abandonnés.
En mars 1949, une ancienne élève se joint à elle. C'est la première aspirante de ce qui deviendra un jour la congrégation des « Missionnaires de la Charité », approuvée par le pape Pie XII le 7 octobre 1950. En 1963, une nouvelle branche est fondée, celle des « Frères Missionnaires de la Charité », dirigée par un jésuite australien, le père Andrew. En même temps, elle insiste sur la primauté de la prière auprès de ses sueurs et fonde un lien avec les ordres contemplatifs. Actuellement, 450 couvents sont liés à une des maisons des « Missionnaires de la Charité ». Enfin, pour son oeuvre au rayonnement international, elle reçoit d'innombrables distinctions, dont le prix Nobel de la Paix en 1979, qui lui est attribué parce qu'elle reconnaît en chacun des pauvres une dignité humaine sans prix.
Bibliographie
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Mère Teresa, De la souffrance à la joie, Le Cerf, Paris, 1985. |
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Pour la parole et par l'exemple, Nouvelles Cités, Paris, 1990. |
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Édouard Le Joly, Mère Teresa, messagère de l'amour de Dieu, Le Seuil, Paris, 1985. |
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Frédéric Lenoir/Estelle Saint-Martin, Mère Teresa, Pocket, n° 4199. |
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