MAITRES CHRETIENS
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"Lorsque ton oeil est un, ton corps entier est rempli de lumière."
Jésus-Christ
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Évêque africain, docteur et père de l'Église (Thagaste, auj. Souk-Ahras, 354-Hippone, 430). D'abord professeur de rhétorique (Carthage, Rome, Milan), il adhéra au manichéisme (373-383), mais se convertit au christianisme après sa découverte de la philosophie néo-platonicienne et sous l'influence de sa mère (sainte Monique) et de saint Ambroise de Milan (386). Rentré en Afrique (388), il mena la vie monastique, fut ordonné prêtre à Hippone en 391 et acclamé évêque de cette ville en 395. II y déploya une activité efficace (prédication, réfutation apologétique, justice, assistance) sans abandonner l'idéal monastique (il organisa les clercs de son église en communauté conventuelle). A l'extérieur, il devint une des principales personnalités de l'Occident chrétien, affirmant sa doctrine face aux hérésies. Contre les donatistes (V. Donat), il proclame la vocation universelle de l'Église; contre les pélagiens (V. Pélage, Julien d'Eclane), il affirme, dans le même temps, l'incapacité de l'homme à mériter son salut et la toute-puissance de la grâce; contre les manichéens enfin, il argumente ainsi : l'absolu du mal et l'absolu du bien constituent une erreur. Le bien et le mal se lient, au niveau de l'agir, à la manière de l'ombre et de la lumière. Cependant le mal est subordonné au bien qui, seul, procède de l'énergie divine; le mal n'est donc efficient que par le bien qu'il recèle. Principales œuvres : Soliloques (386-387), De magistro (389), Enarrationes in psalmos (394?-424?), De doctrina christiana (396-426), Confessions (397-401), De Trinitate (399-419), La Cité de Dieu (413-427), Rétractations (426-427). - Fête le 28 août. –
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Dominicain
et théologien mystique allemand (Hochheim, près de Gotha, v. 1260 - Cologne, 1327 ?). Le thème principal
de ses sermons est la quête de l'essence divine par l'âme, et la recherche du secret de la génération des êtres.
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Carmélite
et mystique espagnole (Avila, 1515-Albe de Tormes, 1582).
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Carme et mystique espagnol (Pontiveros, Vieille-Castille, 1542 - couvent d'Ubeda, 1591). Après sainte Thérèse, rencontrée en 1567, il fut l'âme de la réforme des carmels espagnol. Il mourut en butte à d'incessantes persécutions. Ses quatre traités mystiques sont des commentaires de ses poèmes : La Montée du mont Carmel, La Nuit obscure (tous deux sur le même poème), Le Cantique spirituel, La Vive Flamme d'amour. Ils enseignent à trouver Dieu au fond de la « nuit obscure » de l'âme, au fond du nada («rien»).
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THÉRÈSE de l'Enfant-Jésus et de la sainte-Face (sainte Thérèse Martin). Carmélite française
(Alençon, 1873-Lisieux, 1897). Entrée au carmel de Lisieux en 1888, elle est célèbre par sa
sainteté et sa mort précoces. Auteur de l'Histoire d'une âme, autobiographie (1897). Elle est fêtée le 1er octobre.
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Khalil
Gibran est né en 1883, à Bsarri, un village du Liban Nord. Pour tenter d'échapper à la misère,
sa mère, Kamila, et ses quatre enfants, émigrent à Boston en 1895. Mais, dès 1897, Khalil Gibran
rentre au Liban, s'installe à Beyrouth et s'inscrit au Collège de la Sagesse, où il suit un
enseignement religieux et apprend l'arabe et le français. Il effectue de fréquents voyages en
Europe, s'installe à Paris pour deux ans, retourne ensuite à Boston en
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Théologien, philosophe et paléontologue français (château de Sarcenat, Orcines, Puy-de-Dôme, 1881-New York, 1955). Entré dans l'ordre des Jésuites (1899), il s'intéressa très tôt à la géologie. Après sa thèse sur Les Mammifères de l'éocène inférieur en France (1922), il fut nommé professeur à l’Institut catholique. À partir de cette époque, il participa à de nombreuses expéditions scientifiques en Extrême-Orient : désert de Gobi (1928), fouilles des gisements à sinanthropes à Chou k'ou-tien près de Peking (1929), croisière jaune Haardt-Citroën (1931-1932), expéditions américaines en Inde (1935-1936), en Birmanie et à Java avec la fouille des gisements à pithécanthropes (1937-1938). Installé à New York (1951), il participa encore à des fouilles en Afrique australe (gisements à australopithèques). Ainsi, l'étude des étapes du développement de l'homme domine l’œuvre de Teilhard de Chardin, qui formule une vision globale du monde, un évolutionnisme optimiste, en s'efforçant de concilier les exigences de la science et celles de la foi catholique. Cosmogenèse, biogenèse, noogenèse, tels sont les moments essentiels et le sens de l'évolution dans laquelle il voit une spiritualisation progressive de la matière, et dont l'homme est pour lui la clé et Dieu, le point initial et final, l’alpha et l'oméga. Redonnant au Christ une dimension cosmique, sans nier la grâce et le surnaturel, Teilhard de Chardin put paraître adopter des positions presque panthéistes, ce qui explique que le Saint-Office ait lancé un appel (1962) exhortant les responsables de l'enseignement religieux «à défendre les esprits, particulièrement ceux des jeunes, contre les dangers des ouvrages de P. Teilhard de Chardin et de ses disciples» (Le Phénomène humain, 1955; L'Apparition de l'homme, 1956; Le Milieu divin, 1957; L'Avenir de l'homme, 1959; Lettres, etc.).
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(Saint-Briac,
1910 ; Indore, 1973) Entre l'Occident et l'Orient, il a choisi l'unité
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(27 août
1910, Skopje - 6 septembre 1997). Gonxha Bojaxhiu est le vrai nom de Mère Teresa.
Religieuse indienne d'origine yougoslave. Créatrice de plusieurs organismes destinés aux miséreux
et aux malades de Calcutta, fondatrice de la Congrégation des missionnaires de la Charité qui a
rayonné dans le monde entier, jouissant en Inde d'une immense popularité, elle a reçu le prix
Nobel de la paix en 1979.
Autres pages sur la religion :
Bouddhisme /Christianisme/ Hindouisme/Islam/Judaïsme/Arnaud Desjardins /Swami Prajnanpad