maitres hindous

Textes choisis de maîtres hindous

"C'est Lui qui m'a appris à voir sans yeux, à entendre sans oreilles, à boire sans bouche."

Une présentation plus détaillée vous est proposée en cliquant sur le maître "désiré"...

Mystique hindou (Calcutta, 1834 - 1886), promoteur du védantisme, qui eut une énorme influence en son temps. Ses idées furent propagées en Inde et à l'étranger par son disciple Vivekananda. Il fonda en 1897 à Belür près de Calcutta un ordre de religieux hindous portant son nom et qui comprend maintenant des branches dans tous les pays du monde. Bien qu'il n'ait rien écrit lui-même, ses propos furent recueillis par ses fidèles et publiés après sa mort. Ramana Maharisi continua sa tradition mystique.

Disciple préféré de Ramakrishna, Swami Vivekananda (1862-1901) poursuivit son action après sa mort et fit connaître par tous les moyens possibles (livres, conférences) son message. Véritable force de la nature, il était animé d'un esprit missionnaire qui lui fera

parcourir le monde entier : en 1893, au Congrès des religions de Chicago, il proclame que « le divin est dans toutes les religions ». Partout où il passe, sa puissance, sa foi, son charisme lui amènent des succès éclatants. Cet apôtre de la tolérance universelle fit connaître à l'Occident la vraie teneur du message spirituel hindou et rendit vivant ce qui n'était qu'exotisme pour la plupart des gens. Lucide, il se méfiait des extases de salon, des vœux pieux et des faux emportements spirituels : « Réagissez contre vos spasmes de petites femelles. Et prenez garde de ceux qui cultivent la religion de l'émotion ostentatoire, 80 p. cent deviennent des gredins et 15 p. cent des fous ! »

Né en 1879, mort en 1950, Sri Ramana Maharshi est reconnu en Inde comme le glus grand sage de ce siècle. Il vécut fresque toute sa vie dans une caverne d'un lieu sacré : Arunachala, « la colline de l'Aurore ». Sa renommée fit affluer des dizaines de milliers de visiteurs, de toutes classes, nationalités et âges. Sa seule vue (darshan) suffisait, paraît-il, à donner la paix. A ses disciples proches il enseignait la voie du jnanayoga, le yoga de la connaissance. A la base de cet enseignement : « Qui suis-je ? » Maharshi répondait

toujours à la première question d'un interlocuteur par « Qui pose cette question ? » En effet, qui ? Nous croyons être entourés d'un monde réel, d'une réalité stable. Il n'en est rien ; l'Univers ne prend que la forme que nous lui donnons, l'image que nous en voyons. Ce qui nous entoure n'existe uniquement que parce que nous le percevons ainsi.

Nirmalâ Sundarî Dévî naquit en avril 1896. De nombreuses expériences mystiques marquèrent son existence. Ma Ananda Moyi est morte à Hardwar en août 1982.

Vittal Rao, connu plus tard sous le nom de Swami Ramdas (serviteur de Ram), naquit en 1884 dans la ville de Hosdrug. Le 25 juillet 1963, après une matinée paisible, Ramdas sent la fin prochaine. Après une sieste plus courte qu'à l'ordinaire, il commente et dit « Ramdas n'a plus besoin de sommeil, il dormira ce soir. » À 18 h 15, une attaque cardiaque l'emporte au milieu des chants dévotionnels du Ramnam.

Svâmi Prajnânpad, appelé Svâmiji par ses disciples indiens et français, était un sannyâsin bengali, très peu connu aussi bien en Inde qu'en Occident. Depuis sa mort en 1974, ses disciples, peu nombreux, donnent chacun une vision différente de cet homme, qui leur paru exceptionnel à bien des égards...

Soudhamani naquit en 1953 (Pur Joyau). Elle deviendra plus tard Amritananda Moyi, la plus jeune des grands mystiques contemporains de l'Inde. Elle manifeste très tôt, d'exceptionnelles tendances dévotionnelles, chantant et composant des hymnes à la gloire de Dieu. À 33 ans, à la demande de disciples occidentaux, elle entreprend un premier tour du monde. Depuis elle accomplit chaque année le même périple afin de témoigner l'Amour, car selon ses paroles, il ne demeure pas dans un endroit, mais dans le cœur de chacun.